Hello,
J’ai envie de partager avec vous le début de mon aventure dans entrepreneuriat. Je n’aurais jamais pensé auparavant faire toutes ces recherches qui m’amèneraient à sortir de ma zone de confort.
J’ai commencé par essayer de comprendre le processus de entrepreneuriat. Établir un agenda dans ma tête, lire des livres parlant du sujet, poser des questions à des personnes ayant déjà sauté le pas.
Il faut vachement sortir de son petit cocon lorsque l’on veut entreprendre. Il ne faut pas rester caché derrière ses produits. C’est ce que je faisais au début et j’ai compris que si je voulais vraiment prendre la chose sérieusement, il fallait aller vers les gens et vraiment échanger avec eux. Il y a deux écoles pour réussir dans entrepreneuriat soit tout est ficelé et tu t’y mets à fond. Soit tu navigues en eaux troubles et advienne que pourra.
J’ai appris beaucoup de choses sur moi rien que pour les 6 premiers mois de mon aventure. J’ai appris qu’il fallait travailler, savoir pourquoi on décide de d’entreprendre. Il faut se le rappeler pour les jours de pluies c’est un élément essentiel surtout lorsque tout ne se passe pas comme on le souhaite.
Je suis une bosseuse mais par contre je manque d’organisation, de créativité et je peux vite céder à la procrastination. Quand j’ai une feuille de route, il n’y a pas de soucis on peut compter sur moi pour l’exécution. Mais quand il n’y a pas de programme définit et que c’est à moi de faire le planning vous pourrez être sure que rien ne sera fait en temps et en heure. Je me fixe des objectifs à réaliser et vous pourrez être sure que seule la moitié sera effectuée.
Je cherche à comprendre pourquoi et comment je peux résoudre ce problème.
Se mettre en avant et notamment sur les réseaux sociaux ne m’est pas venu comme une évidence au début. Et oui, quand on ne se retrouve pas dans ce que l’on voit sur les réseaux on n’a encore plus de mal à se lancer. On a la peur d’être jugé, de se tromper et de faire fuir les gens. Il faut avoir un mental d’acier ou du moins essayer pour se mettre à ‘nu’ devant des personnes invisibles.
Avec une bonne dose de courage on se jette à l’eau et on apprend à nager avec les autres. Ce n’est pas chose facile pour moi au quotidien mais j’essaie. Je prends confiance en moi en postant et en ayant des retours souvent positifs. Ce que j’apprécie le plus depuis le début de mon aventure ce sont les petites avancées que j’ai eu. Je prends énormément de plaisir à répondre aux personnes qui prennent le temps de venir me poser des questions ou me donner leurs avis lorsque je pose des questions.
J’ai appris beaucoup de notions marketing et stratégie que je peux retrouver au sein de divers entreprises que j’ai eu l’occasion de côtoyer. Auparavant, je n’aurais pas fait attention à ces petits détails mais maintenant je prends conscience des leçons que j’ai apprises.
Bien sûr il faut choisir le nom de sa marque, j’ai choisi Kcurls K pour Kinky et Curls pour boucles. Le nom de la marque est un élément important, c’est l’identité même de l’entreprise. Il faut vraiment se poser les bonnes questions lorsque l’on choisit le nom de sa marque. Mon nom sera susceptible de changer au cours de mon aventure car rien n’est figé dans le marbre.
Il faut surtout aller déposer sa marque auprès de l’inpi pour qu’elle soit protégée.
Après avoir choisi mon nom, j’ai constitué mon logo j’ai pris quelque chose de simple qui représente assez mon contexte. Simple et sans chichi.
J’ai opté pour shopify comme plateforme de boutique en ligne. Elle me semblait la plus pro et simple à installer. Mon site n’est pas parfait je l’admets, j’opte pour la transparence d’ailleurs qui fait partie de l’une de mes devises pour ma marque.
Quand on a un petit budget de lancement il faut bien étudier ses actions avant de les entreprendre. Pour le moment, je ne peux pas me permettre de prendre un webmaster, un jour si Dieu veut je prendrai une personne qui sera plus à même de me proposer quelque chose de plus professionnel.
J’avais au préalable ma carte de visite, ma carte de remerciement et template pour la facture avant de me lancer dans la construction du site.
La partie technique ne me fait pas trop peur, c’est plutôt le coté marketing communication qui me donnera du fil à retordre. En effet, je n’ai pas fait d’étude dans le domaine donc je vais apprendre sur le tas. Je suis contente car je pense que j’évoluerai en fonction de ma marque.
Je pense que les professionnels grinceront des dents quand ils liront mon post mais je ne suis pas passée par le chemin classique de la construction d’une entreprise. Je n’ai pas fait de business plan et tout ce qui s’en suit. Le plus important pour moi c’était de me lancer, on se trouve toujours des excuses pour ne pas commencer. Mais moi au contraire je me suis dit c’est maintenant ou jamais. Je me casserai peut être la gueule mais au moins j’aurais le mérite de me dire tu as eu des accros mais tu as essayé au moins.
Le point positif c’est que je n’ai aucun regret,
entrepreneuriat n’est vraiment pas une tâche facile. On pourrait croire que c’est tout beau tout rose mais il faut vraiment aimer ce que l’on fait de peur de vouloir abandonner.
Pour le moment, mon objectif n’est pas de faire des ventes même si ça fait toujours plaisir. Je souhaiterai mettre en place les bases pour ma boutique.
Pourquoi j’ai décidé de me spécialiser dans le domaine que j’ai choisi ?
Je trouve qu’il y avait un manque de représentation pour les
extensions capillaires spécialement dédiées aux cheveux du type afro. Je trouve cela dommage car il y a une multitude de textures proposées dans les boutiques et site internet mais aucune en France n’est spécialisée dans cette texture-là.
Je voudrais également faire évoluer les mentalités dans la communauté. Les extensions peuvent elles aussi faire partie de notre vie sans que nous ayons un avis négatif sur le sujet. Vous pouvez tout à fait avoir des cheveux crépus et vous aussi porter des
extensions. Porter des extensions ne vous rendra pas moins naturel qu’une personne qui porte uniquement ses cheveux crépus. Et oui, il y a un certains préjugés qui faut démonter. Avec de bonnes pratiques et une bonne routine vous pourrez porter fièrement vos extensions sans être catalogué. C’est mon but ultime en me lançant dans cette aventure.
Je fais aussi un pari risqué car je sais que la communauté afro n’est pas très portée sur les extensions. Je me rappelle à l’époque que l’on me demandait pourquoi en ayant des cheveux longs je portais des extensions. Avais-je honte de mes cheveux ?
Alors je n’ai pas du tout honte de mes cheveux loin de là mais j’aime changer de coiffure et je suis surtout flemmarde en ce qui concerne la coiffure de mes propres cheveux. Je suis portée sur les soins cheveux mais quand on me parle de les coiffer c’est un tout autre sujet. La meilleure solution que j’ai trouvé c’est ma P qui me permet de ne pas me poser milles questions. Pour celles qui ont suivi mon blog vous savez que je portais tout le temps la P en coiffure protectrice.
Je trouve qu’il s’agit d’un accessoire qui permet un gain de temps considérable le matin. Spécialement lorsque l’on n’a pas beaucoup de temps pour s’occuper de ses cheveux. Je trouve d’ailleurs qu’il s’agit d’une coiffure protectrice qui me permet la rétention de longueur. En effet, je ne manipule pas mes cheveux pendant une période donnée. Cela me permet avec les bons soins de conserver mes longueurs.
Les extensions crépues sont d’autant plus mes favorites car j’ai juste à faire un co wash dessus pour les entretenir ! Je n’ai pas besoin de fer à lisser ou encore fer à boucler. Il me faut juste un bon après shampoing hydratant une brosse démêlante et le tour est joué.
Le fait d’avoir une texture qui se rapproche de mes cheveux me permet également de rester fidèle à moi-même. Je me retrouve davantage dans cette texture plutôt que la lisse. Il faut savoir que j’ai toujours été attirée par les textures bouclées. Au début, je portais des tissages lisses mais avec le temps j’étais plus regardante sur la texture que je portais. J’ai soulé ma sœur pour offrir des textures bouclées voir crépus mais elle voulait rester sur des textures dont elle avait l’habitude de travailler. Je me suis dit pourquoi pas moi et je me suis mise à faire mes recherches.
HapPy HaiR JournEY